Par Louis Alexandre de Froissard le 17/06/13

Après moi le déluge, ou peut être un peu avant…

Le marché du logement est-il tombé si bas...?

Le marché du logement est-il tombé si bas…?

Malgré les « incantations » répétées de  Mme Duflot –ministre de son état- le marché immobilier ne se comporte pas comme prévu !
Après de multiples mesures : surélévation des immeubles, gel des loyers, transformation des bureaux, réquisition, directives à destination des professionnels de l’immobilier.
De plus, on peut rajouter que l’idée de continuer à imposer toujours plus les plus values immobilières (idée du Sénat) n’a fait qu’amplifier la chute des transactions.

Le marché de l’immobilier s’est grippé et ne semble pas vouloir se relancer !

Conscient du marasme dans lequel le marché risque de s’abandonner, notre présidence hollandienne a assuré sur M6, dimanche soir lors de l’émission Capital, qu’un coup de pouce sera donné.

Mais ne nous méprenons pas: cette annonce ne vient qu’apaiser une crainte, celle de la baisse des droits d’enregistrement qui sont une source de recettes importante pour les communes, les départements et les régions…

 Un abattement exceptionnel sur l’immobilier

« Nous devrions construire 500.000 logements pour répondre aux besoins, nous n’y arriverons pas cette année », notons que la réalité commence à faire apparaître un peu de franchise. Ainsi « 300 à 350 000 logements » seront construits en 2013.

Le chef de l’Etat a donc enfin annoncé des changements de fiscalité pour fluidifier les transactions et les constructions, notamment un « abattement exceptionnel » sur l’imposition des plus-values immobilières pour 2014. « On n’aura plus besoin d’attendre 30 ans pour être exonéré d’impôt » lors d’une cession immobilière. « On va ramener ça à 22 ans, ce qui était le système précédent, et il y aura même un abattement exceptionnel pour l’année 2014 ».

La mesure est annoncée, mais quel calendrier pour quel montant ?

Le chef de l’Etat a précisé que la mesure sur l’exonération sera inscrite en loi de Finances pour l’année prochaine, « donc dès 2014 ». « Comme je l’annonce, et pour éviter que les transactions soient ralenties, et si le gouvernement informe correctement le Parlement, on pourra même avoir une application dès le 1er septembre », a-t-il dit.

Ces annonces visent à ce que « le marché soit alimenté ». « Ce que je veux, c’est pas faire un cadeau à des propriétaires. Ce que je veux c’est que ces propriétaires qui veulent céder leur bien, d’autres qui veulent les acheter, puissent le faire, et que les prix baissent ».

Les voix impénétrables du bon sens toucheraient-elle enfin la non moins fameuse équipe gouvernementale   ?

 

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Louis Alexandre de Froissard
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