Par Louis Alexandre de Froissard le 9/01/13

Recherche de rendement ou fuite en avant ?

 

            Malgré une longue période d’aversion au risque de mi-2011 à mi-2012 et de nombreuses incertitudes quant à la capacité des Etats-Unis à dépasser leur « fiscal cliff », un certain regain d’intérêt pour le risque a permis aux classes d’actifs les plus offensifs de rebondir sur le dernier trimestre. Ainsi sur l’année 2012 le CAC40 et le DAX ont progressé respectivement de 15% et 30%.

 

   Dans ce concert hasardeux, 2012 a été la scène d’aberrations quant à la recherche de rendement : la hausse vertigineuse de l’obligataire. Danone emprunte désormais à  1%, l’Etat Français aux alentours de 0,8%. Les investisseurs semblent fuir vers l’avant, vers une classe d’actifs en pleine bulle.

 

   A contrario les marchés actions eux ne souffrent pas d’un si faible rendement, en effet pour un retour sur investissement  à 11 ans, la rentabilité théorique du CAC40 se situe à 9%. En comparant cette rentabilité à celle de l’OAT, nous obtenons une prime de risque du marché de 7%, c’est-à-dire qu’à travers les actions, nous pouvons espérer une rentabilité 4 fois supérieure à celle de l’obligation d’état. Ce manque de panache de l’obligation couplé à une faible valorisation des valeurs principales ont permis le retour des investisseurs sur le marché action, cependant ce retour appuyé n’en est pas moins une fuite en avant. En effet dans ce contexte les actions apparaissent surtout comme des actifs par défaut.

 

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                 Nous traversons une crise longue, profonde et multiforme, nous n’avons toujours pas retrouvé le chemin de la croissance, alors gardons un ?il vif sur l’évolution des marchés action dans ce contexte macroéconomique complexe.

 

 

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Louis Alexandre de Froissard
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