Et maintenant, que faire ?
Plusieurs d’entre vous après les événements des 30 derniers jours nous demandent : Et maintenant, que faire ? Réponses… le 2 avril 2020
Il est plus que jamais nécessaire de faire le point Dessin Ph Geluck
Préambule
Le trimestre qui vient de s’écouler a été le siège de bien des émotions pour tous. Tant au niveau sanitaire, économique que financier. Le murmure lointain de la survenance d’un nouveau virus chinois en janvier est devenu un bruit beaucoup plus fort et la fin du mois de février nous a fait prendre conscience peu à peu que les conséquences seraient fortes.
Ces derniers jours nous mettent en face de nos propres limites. Pour les uns, un quotidien chamboulé, pour les autres la peur de la maladie ou des difficultés financières, enfin pour tous, la complexité amenée par le confinement et ses conséquences économiques et sociales.
Au niveau financier, nous venons d’assister à la plus importante destruction de valeur boursière depuis le début des années 1930. Dans une économie beaucoup plus financiarisée, les conséquences sont d’autant plus importantes.
Des réponses massives
Au niveau économique et financier, contrairement à 2008, les États et les Banques Centrales ont réagi beaucoup plus vite. Ce qui avait été fait en 18 mois à ce moment-là l’a été en 18 jours ! Les stimuli économiques sont à la mesure des enjeux, même si des mesures complémentaires peuvent amener un regain de confiance supplémentaire.
Au niveau sanitaire, nous n’en sommes pas au même niveau de coopération ou de simultanéité. Ceci risque d’amener une sortie de confinement plus complexe que l’on peut l’imaginer avec les informations que nous avons pu collecter ici ou là. Dans tous les cas, même si c’est avec un peu de retard, tous les pays mettent en œuvre des réponses massives, à hauteur de leurs moyens.
L’ensemble de ces réponses permet de penser que les actions menées apportent un peu d’espoir parmi les scénarii les plus noirs qui ont pu être produits il y a seulement 15 jours. Toutefois, les zones géographiques étant touchées successivement, les préoccupations actuelles chinoises ne sont pas celles des européens et encore moins celles des américains. Par contre nous savons pertinemment que seule la sortie de pandémie globale peut permettre un vrai redémarrage de l’économie, étant donné l’interdépendance des unes aux autres.
Essayer d’y voir clair : un défi !
Et maintenant, que faire ?
Nous pensons que la première phase est dernière nous :
- Découverte du risque
- Prise de conscience des conséquences sanitaires
- Mesure des potentiels impacts économiques
- Réaction des institutions (États, Banques Centrales…)
- Rebond des marchés.
Maintenant, nous pouvons remarquer que le plus important sera la synergie de reprise et de sa qualité :
- Reprise en cours en Asie avec un virus non totalement disparu. Une reprise imparfaite due à l’absence d’exportation (forte en Europe ou aux US)
- Arrêt brutal en Europe, avec un redémarrage faible et très progressif (industrie et bâtiment).
- Arrêt progressif en cours en Amérique du Nord avec une épidémie qui connaîtra son pic dans 15/20 jours.
Donc nous pensons qu’il reste un certain nombre d’inconnues et de potentielles mauvaises nouvelles qui pourraient fragiliser l’espoir qui est né. Notre scénario est toutefois une sortie progressive de crise au niveau mondial, complexe mais perceptible.
Dans ce cas de figure, un retour aux fondamentaux est une réponse incontournable.
Qu’est-ce que revenir aux fondamentaux ?
Les fondamentaux de la gestion de son patrimoine sont assez simple à mettre en œuvre mais permettent de recouvrer une certaine sérénité avant de prendre des décisions :
Reprendre ou redéfinir ses objectifs patrimoniaux :
- Épargne en vue de dépenses prévues à terme (retraite, études des enfants, …)
- Assurer mon niveau de vie : complément de revenus actuels
- Transmettre son patrimoine ou aider des enfants
- Vos autres objectifs…
Mettre (ou remettre) ses placements en cohérence avec les objectifs, à l’issue d’un point exhaustif à faire ensemble :
- Chacun de mes actifs est-il toujours en cohérence avec mon objectif ?
- Quelle action correctrice à mettre en œuvre ?
- Suis-je prêt à augmenter mon niveau de risque dans mes portefeuilles ?
Arbitrer entre conservation patiente et opportunisme actif :
- La patience consiste à résister à la tentation de paniquer (fiscalité future, collapse économique,) elle est mauvaise conseillère.
- S’il y a des opportunités à saisir, ai-je les moyens d’assumer un scénario qui n’est pas celui envisagé ?
- Si mes objectifs ne sont pas chamboulés et si mon besoin de revenus ou de capital à terme est prévu à 3 ans ou plus l’ajustement « à la marge » est le meilleur des choix.
Toute notre équipe se tient à votre disposition lors des 15 jours qui viennent pour faire un point, à commencer par tous ceux qui ont un contrat d’abonnement.
Nous mettons également en œuvre à compter de ce vendredi la possibilité pour tous de mettre en place :
- Une offre de service pour chacun, accessible et innovante permettant un accompagnement personnalisé.
- Des consultations audio/vidéo, sur mesure, inclues dans cette nouvelle offre de services, ou accessibles à l’unité.
Espérant que cette Lettre vous a apporté des éléments de réflexion, (comme les précédentes ?) n’hésitez pas à réagir par retour de mail, SMS voire même sur les réseaux sociaux. Dans l’attente, nous restons tous à votre disposition.
Les numéros à joindre : Tout le monde est disponible de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h30, mais aussi :
8h30-9H30 : Tiphaine : 06.76.60.90.47 tiphaine@montaignepatrimoine.fr
9h30-12h30 : 05.56.06.31.09 : elisabeth@montaignepatrimoine.fr
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