Patrimoine et crise COVID-19 : Garder le Cap !
Nous n’avons pas choisi par hasard un phare comme emblème. Dès le départ, notre vision de l’avenir était un monde en mutation profonde avec des crises et des opportunités. La période que nous traversons aujourd’hui en est le signe. Alors, comment garder le cap ?
« Plus qu’une catastrophe sanitaire ou qu’une épidémie gigantesque ce sont les conséquences économiques qui vont marquer cette crise »
Nous sommes en présence d’une première au niveau sanitaire c’est un fait : c’est la première pandémie que nous affrontons au niveau mondial. Et si elle fait malheureusement beaucoup de victimes, cela est heureusement hors de proportion avec les épidémies des siècles précédents et surtout du XXème siècle où les morts se comptaient en dizaines de millions.
Bien sûr, les morts que nous déplorons sont en trop, mais nous devons aussi raison garder sur les conséquences sanitaires et surtout en tirer des conclusions rapides sur notre faible préparation, et nos habitudes (et comportements) qui peuvent favoriser la transmission du virus (habitudes sociales, alimentaires, culturelles…)
Plus qu’une catastrophe sanitaire ou qu’une épidémie gigantesque, ce sont les conséquences économiques qui vont marquer cette crise. Les bilans sanitaires étant à votre portée, nous allons ci-après nous concentrer sur l’économie.
« Pour l’économie mondiale, c’est un choc sans précédent »
Nous en sommes à ce jour à plus de 2 Milliards de personnes confinées sur une population concernée de l’ordre de 5 Milliards, et il semble que rapidement 60 à 70% des personnes des pays les plus riches de la planète vivent cloîtrés chez eux. Autant dire que cela est du jamais vu. Les conséquences sur l’économie sont majeures, et à ce jour, difficilement quantifiables. Pour prendre l’exemple de la France, Bruno Le Maire estimait hier que le PIB avait chuté de 75 à 80% au cours de la semaine.
Les pays qui n’ont pas arrêté leur industrie brutalement payent un lourd tribut en termes de victimes (Italie du Nord). Même les Etats-Unis, pays de la liberté, en vient à mettre en place le confinement en place à New York, Washington ou en Californie. Pour l’économie mondiale, c’est un choc sans précédent. Et nos institutions essaient d’y faire face.
Repérer les bonnes nouvelles
Toutes les mauvaises nouvelles ne sont pas derrière nous, hélas ! Nous savons que les mesures de confinement apportent des effets à J+21, au mieux. Mais notre rôle est aujourd’hui d’essayer de repérer les bonnes nouvelles, les signaux faibles encourageants.
En effet, même si notre approche financière, et les solutions recommandées, pouvaient être considérées comme prudentes, elles n’étaient pas dimensionnées pour un choc de cette ampleur. D’ailleurs, nous avons revu les commentaires du secteur jusqu’au 20 février environ, personne ne présageait d’un tel effet sur l’économie et les marchés.
La baisse des marchés est là et les conséquences économiques du confinement sont très lourdes, c’est un fait. Mais c’est au moment où tout est sombre et tout semble perdu qu’il faut garder le cap ! Donc nous sommes à la recherche depuis la fin de la semaine dernière de tous les éléments nous permettant d’anticiper une sortie de crise, et la forme qu’elle pourrait avoir.
D’abord pour apporter un peu de soulagement sur les tensions psychologiques actuelles et les patrimoines dont la liquidité et les valorisations sont mises à rude épreuve.
« Mais c’est au moment où tout est sombre et tout semble perdu qu’il faut garder le cap ! »
Aujourd’hui, nous voyons poindre un certain nombre de faits qui nous donnent des raisons d’espérer :
- Les politiques des banques centrales mises en œuvre depuis 10 jours sont massives et prennent la mesure des enjeux
- Les États, eux aussi, mettent en œuvre des moyens massifs, l’Allemagne notamment avec des mesures de soutien de 300 Md d’€ (pour débuter)
- Les entreprises (AFEP et MEDEF) françaises conscientes de leur rôle cherchent une voie entre sécurité sanitaire et reprise du travail
- Les banques soutenues par la BCE et les États (pour l’Europe) apportent un soutien (massif et déterminant) aux TPE et PME.
- Les marchés ont opéré plusieurs rebonds, et dans les journées de baisse des arbitrages se font entre sociétés avec une partie des titres en hausse.
- Les taux d’emprunt restent bas.
- …
Nous pourrions allonger cette liste encore, mais préférons nous concentrer sur la suite.
Que mettre en œuvre aujourd’hui ?
Nous voyons plusieurs actions à mener dans les prochains jours :
- Faire une revue complète de votre patrimoine, actif par actif. S’il est exclu de vendre ce qui a le plus baissé, cela ne doit pas interdire de faire des arbitrages. Si, par exemple, j’ai dans un portefeuille un titre qui a perdu 20% (sur un marché à -35%) peut-être que s’il représente mon fond le plus risqué, je peux le mettre sur un support qui profitera mieux de la remontée. En effet, un rebond de 25% me permet de récupérer mon capital. Or, anticiper un tel rebond en sortie de crise n’est pas déraisonnable.
- Participer à l’effort de redressement du pays. J’ai peut-être dans mon portefeuille ou mon patrimoine des locataires ou débiteurs qui auraient besoin d’une franchise de loyer ou d’intérêt. Aussi je peux accepter ou initier un gel ou un report des intérêts/loyers pour permettre tant de soulager mon débiteur que de sauvegarder mon placement et mon débiteur/locataire.
- Savoir reporter mes échéances de prêt. A l’inverse du mécanisme pré-cité je peux, moi aussi profiter de la garantie de la BCE en demandant à mon banquier des gels d’échéances pour 6 mois, sur mes prêts professionnels, patrimoniaux ou personnels.
- Me préparer à réinvestir. Même si chacun investit à son propre rythme, des opportunités apparaissent tous les jours et ceux qui sauront les saisir pourront avec un assez bon degré de certitude retrouver de la performance.
Même si une certaine prudence est toujours de mise, nous pensons qu’il faut plus que jamais faire face, arbitrer, trancher et se mettre en ordre de bataille pour adapter son patrimoine à la situation actuelle et le préparer à la résolution de la crise sanitaire.
Prenez soin de vous, mettez-vous au soleil pour recharger votre vitamine D, et contactez-nous au plus vite pour caler une consultation téléphonique. Toute l’équipe Montaigne Patrimoine
Montaigne Conseil est sur le pont et se relaie de 8h30 à 20h00 tous les jours pour répondre à vos questions.
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A très vite !
Achavé d’écrire le 23 mars 20h30