Par Louis Alexandre de Froissard le 6/06/13

 

L'immobilier en temps de crise, stratégique?

L’immobilier en temps de crise, stratégique?

L’immobilier est le premier actif patrimonial des Français. Qu’il s’agisse de la résidence principale ou d’un investissement locatif, ils le considèrent comme un placement.
C’est un placement de type assez particulier, puisqu’il intègre des considérations liées à la propriété d’un bien et à la sécurité qui en découle, et qu’il est généralement l’objet d’un attachement affectif. De plus, il est souvent acquis à l’aide d’un crédit, et la décision d’acheter un logement repose parfois sur la simple comparaison entre une mensualité de remboursement et un loyer. D’un point de vue strictement financier il y à plus efficient comme méthode, quoique !

Tous ces aspects en font un placement en quelque sorte « hors catégorie » par rapport à de “vrais” produits d’épargne – au sens d’un objectif de rentabilité – que sont l’assurance-vie, les actions ou les obligations par exemple.

En ces temps de crises complexes sous toutes leurs formes, il est difficile de bien dessiner une stratégie de long terme. Où investir ? Comment ? Sur quelle période ? Quelle fiscalité ? Tant d’interrogations à replacer dans un contexte plus large afin de se poser la bonne question.

 

Quelle(s) crise(s) ?

La période que nous traversons est complexe par les questions qu’elle pose de manière indirecte :

– Le progrès est-il source de bonheur ?
– Y-a-t-il une alternative à la croissance économique continue ?
– Le monde peut-il supporter des inégalités croissantes ?
– Le désastre écologique est-il certain ?

Les équilibres actuels peuvent être bouleversés, mais certains besoins primordiaux demeurent, quel que soit le contexte de crise économique, financière, écologique, sociale ou même sociétale, des changements sont à opérer, mais il reste une certitude dans ces troubles : la nécessité d’un habitat.

Crise = opportunités ?

Nous le savons, en Chinois l’idéogramme représentant les mots « crise » et « opportunité » est le même. Les temps de crise offriraient-ils des opportunités ?

Selon les cycles économiques, il y a des conjonctions favorables à l’investissement à crédit. Si l’on considère que la période de ralentissement économique combine :

– Déflation (ou prix stables), elle durera souvent moins longtemps que l’emprunt.
– Taux bas (politique monétaire), utiles s’ils n’entretiennent pas la baisse des prix.
– Résilience des besoins de logement, forte dans notre pays.

Alors la période est propice à l’engagement pour que l’on puisse investir ! Il faut aussi tenir compte de la sécurité apportée par le patrimoine physique qu’est l’investissement immobilier !

 

Quel investissement privilégier ?

Tout d’abord l’emplacement est le point important que ce soit par rapport à aujourd’hui mais aussi par rapport à demain :

– Un investissement “coeur de ville” à moins de chance de se retrouver proche d’une rocade ou une autoroute qu’un investissement périurbain.
– Un investissement où la plage est accessible “à pied” a des chances de garder cet avantage.

En suite, la nature du bien et l’usage souhaité à terme :

– Recherche d’un revenu complémentaire sur 20-30 ans.
– Recherche d’un logement pour sa retraite.
– Souhait d’une revente au terme du financement.
– Diversification patrimoniale.

Enfin la fiscalité (LMNP, Duflot, déficit, Malraux, …) et le mode de détention (indivision, démembrement, SCI, …) viendront parfaire le choix de l’investissement.

 

En somme

L’investissement immobilier répond à un besoin qui peut être satisfait y compris en période de crise. Il faudra être prudent, se montrer sélectif et obtenir un financement.

Nous sommes à vos cotés pour toutes ces étapes.

 

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Louis Alexandre de Froissard
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