Par Louis Alexandre de Froissard le 12/09/11

Le mot du Gérant au 12/09/2011

Comme nous l’avions écrit dans nos précédentes Lettres du Patrimoine, la situation économique reste fragile et l’endettement passé du secteur privé au secteur public est cause d’inquiétude. Nous atteindrons cette semaine sans doute le paroxysme dans la crainte? Il est toujours difficile de garder son sang-froid dans ces périodes. Et pourtant il faut analyser les risques.

gérantL’Euro : poil à gratter du dollar il est devenu une épine dans le pied de sa politique expansionniste. Donc l’Euro doit éclater. Toutes les tentatives sont bonnes en ce sens, de la dégradation des banques à leur retrait de liquidité, voir à la déstabilisation à la tête du FMI il n’y a qu’un pas que certains franchissent allègrement !

Les dettes périphériques européennes : Le choix de la solidarité ou non est essentiel. L’effet d’un défaut d’un pays aurait un effet comparable à celui de Lehman Brothers pour les banques en 2008. Il semble toutefois que le cas de la Grèce soit en suspend. Les allemands ont donc le choix du chaos ou de l’austérité (remontée des taux) entre leurs mains.

Tablons que la sagesse guidera pour une fois nos dirigeants !

Les marchés vont d’abord commencer par imaginer le pire et baisser fortement, mais c’est souvent à ce moment-là que les opportunités apparaissent. Nous sommes aux aguets pour déceler ces dernières. La patience étant encore une fois nécessaire pour retrouver des niveaux de valorisation raisonnables.

Cordialement

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Louis Alexandre de Froissard
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